Book Launch: Jetlag Stories Australie des éditions EMUE

Les éditions franco-australienne Emue présentent son nouveau recueil de nouvelles sur l’Australie le 27 juin prochain à l’Alliance Française de Melbourne : Jetlag Stories. Venez découvrir les textes en présence de quelques uns des auteurs.

The French-Australian publishing house Emue presents its new collection of short stories on Australia on the 27th June at the Alliance Française of Melbourne: Jetlag Stories. Come and discover texts and meet some of their authors.

Jetlag Stories - Emue

Jetlag Stories Australie is an anthology of twelve contemporary short stories written in French by a collection of francophone authors who have spent time in Australia or even decided to call it home. This compilation comprises the finalists of the Best Francophone Short Story Award™ 2012 – including the four prize-winning entries.

Thursday 27 June at 6.30pm
Alliance Française – 51 Grey St, St Kilda

Free admission.
Booking essential
More on the page: JetlagStories.com

Traduire – l’atelier des langues partagées

Ecole de traduction litteraire - LOGO

A quelques jours du début de mon Master en traduction à l’université de Monash à Melbourne, je viens de découvrir que le Centre du livre à ouvert en janvier 2013 l’Ecole de traduction littéraire du CNL en France. Heureux les traducteurs français !

Les 16 jeunes traducteurs qui y participent représentent 14 langues (dont syriens, arabes, grecque, tchèque…), des langues souvent oubliées par les maisons d’éditions. A les entendre, c’est un peu le serpent qui se mord la queue : il y a peu de traducteurs de langues ‘rares’ (comprenez autres que l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol), donc peu de livres traduits de ces langues en français, qui entraine une méconnaissance du public de cette littérature, et qui n’incite pas les universités à ouvrir des formations dans ces langues car « il n’y a pas de marché »… Et c’est là que le CNL intervient en mettant à la disposition de jeunes traducteurs une formation continue sur 2 ans. Ces ‘stagiaires’ ne sont pas débutants, mais des traducteurs chevronnés qui ont déjà traduits quelques ouvrages. La formation les aidera à voir plus clair au métier de traducteur littéraire (notamment au monde de l’édition) mais donnera aussi des « cours  de gymnastique du traducteur ».

Pour en savoir plus sur cette nouvelle école et sur la traduction en général, je vous invite à écouter le podcast de Tout un monde du 29 janvier sur France Culture et de lire le rapport de Pierre Assouline, La condition du traducteur.

Le blog de l’Association des traducteurs littéraires de France est aussi un bon outil pour se tenir au courant des manifestations et nouvelles parutions relatives à la traduction.

Australian Women Writers Challenge 2013

http://australianwomenwriters.com

Cette année, je participe de nouveau à l’Australian Women Writers Challenge. Organisé par des bloggeuses et journalistes, ce challenge permet de mettre en lumière les femmes qui sont pourtant plus nombreuses à lire et à écrire mais moins lues et critiqués sur la toile.

J’ai choisi la catégorie « poids moyen » : le Miles. Il faut lire six livres écrits par des femmes et publier quatre critiques. Bien sûr c’est un minimum, et je ne pense pas avoir trop de mal à atteindre ce but.

Pour ajouter un peu de piment à mes lectures, j’ai aussi décidé de lire au moins trois romans écrits par des auteurs aborigènes. Je réalise qu’en 2012 sur les 27 livres que j’ai lu, un seul était écrit par une aborigène, Avoiding Mister Right de Anita Heiss.

J’ai abordé les thèmes de la colonisation grâce à plusieurs romans, Le fleuve secret (Kate Grenville), Ce qu’il advint du sauvage blanc (François Garde), Journey to the Stone Country (Alex Miller), Grand Homme (Chloe Hooper), Je me souviens de Babylone (David Malouf), mais tous sont écrits du point de vue des « colons ».

Pour y remédier, j’ai trouvé une liste de 100 titres sur le blog d’Anita Heiss et plusieurs autres sources sur la page dédiée à la diversité sur le site AWWC.

J’ai déjà prévu de lire Carpentarie d’Alexis Wright et The deadman Dance de Tim Scott.

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