Juger un livre à sa couverture…

Au printemps prochain, nous découvrirons le ou la gagnant(e) de la Plus Belle Couverture de Livre publié en 2011 et 2012 en Australie et Nouvelle-Zélande. En VO ça donne le prix pour The Most Beautiful Books— Australia & New Zealand. Proposé par Monash Art design & Architecture, State Library of Victoria et Klim Type Foundry, les couvertures seront jugées par un jury de 5 personnalités connues dans le milieu du design.

Ce prix a été créé pour « distinguer l’excellence et l’innovation des couvertures de livres contemporains ainsi que le travail de production en Australie et Nouvelle-Zélande ». Les couvertures peuvent être proposées par les graphistes, éditeurs, imprimeurs, libraires ainsi que par nous, chers lecteurs !

Le site qui n’a pour le moment pas grand-chose à offrir, mais il permet néanmoins d’y déposer la candidature de son choix: http://mbbanz.com. Candidature ouverte jusqu’au 1er Mars 2013.

Voici mon choix :

The rest is weight - Jennifer Mills

The Rest Is Weight (University of Queensland Press) de Jennifer Mills. Je suis souvent passée à côté dans les librairies, toujours attiré par sa couleur jaune et ce petit cheval en lévitation, mais comme je n’aime pas trop les nouvelles je n’ai pas craqué… Allez, s’il gagne promis je le lis !

La revue littéraire Meanjin a publié une de ces nouvelles ici.

 

Concours Histoires d’Oz

Les éditions numériques EMUE et le Petit journal de Melbourne ont organisé en fin d’année 2012 un concours de nouvelles sur l’Australie.

Elles sont disponibles petit à petit dès cette semaine sur le site du Petit journal de Melbourne

Les auteurs de ces nouvelles sont Patrick Leroule Bronte Beach (que je n’ai pas lu), Kevin Henocg Ce soir, Valerie Benghezal Longue distance, George-Goulven Le cam La pastèque et Olivia Lau Et si l’Australie n’existait pas.

Chaque histoire est très personnelle (à part peut-être La pastèque, lyrique) se rapprochant du journal intime plutôt noir. A croire que la déprime et la mort se sont cachées dans les valises des français venus découvrir ce pays que j’aime tant !

UPDATE 26.01.3013: Disponible sur le site d’Emue

La littérature tasmanienne

L’île de Tasmanie est à un peu plus de 200 kilomètre de la pointe sud du Victoria, et abrite quelques 476 000 australiens. En dehors de sa nature sauvage et de son histoire dramatique, elle est aussi le lieu de naissance de nombreux auteurs et romans australiens bien connus.

Je suis en train de lire les 24 (pas toutes à la fois) nouvelles du recueil Deep South consacré à la Tasmanie (édité par Ralph Crane et Danielle Wood, Text Publishing, 2012).

Selon Ralph et Danielle, la Tasmanie est un contributeur important de la littérature australienne, notamment durant la colonisation «En 1830, Henry Savery publia le premier recueil de nouvelles australiennes The Hermit in Van Diemem’s land*, et l’année d’après, il publia le premier roman Australie, Quintus Servinton […] Dans beaucoup d’histoires sur la Tasmanie racontées à ses visiteurs, le passé reste omniprésent. L’aspect incontournable de son histoire est l’héritage de la période coloniale qui continue de donner aux écrivains et réalisateurs de films des excuses de récits dramatiques et sentimentaux, avec de la magouille et d’une violence inouïe. »

Marcus Clarke, Margaret Scott, Tasma ou encore Rohan Wilson sont autant d’auteurs que l’on retrouve dans ce recueil. Deux auteurs très connus mais qui n’apparaissent pas dans ce livre sont Christopher Koch, et Richard Flanagan.

Chaque histoire du recueil peut être lue indépendamment, mais ensemble elles forment un portrait de la Tasmanie remontant à la colonisation (sanglante) jusqu’à nos jours.  Très courtes et très vivantes (une dizaine de pages chacune), il ne vous faudra qu’un petit retard de train ou une file d’attente un peu trop longue à la poste pour les lire.

Lire un extrait de Death of a Lady man James McQueen (1985).

* Van Diemen’s land était le nom donné par les premiers migrants à la Tasmanie.

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