Ce weekend se tenait au Wheeler Centre le Festival des Écrivains des Antipodes. Ce festival veut promouvoir et questionner la littérature des écrivains d’origine grecque en Australie.
J’ai assisté vendredi soir à la soirée d’inauguration, avec comme invités d’honneur Christos Tsiolkas (auteur du bestseller international, La Gifle) et Nikos Papastergiadis (professeur d’études culturelles a l’Université de Melbourne).
Toute l’attention a été donnée à Christos Tsiolkas qui a pu donner son point de vue sur la faillite de la Grèce en Europe, mais également sur son sentiment d’appartenance, étant lui-même un immigré grecque de la troisième génération.
Il aurait été très intéressant d’avoir l’avis de Nikos Papastergiadis qui aurait pu m’éclairer sur ce qu’est « l’écriture australienne », s’il en existe une.
Malgré tout, les réflexions de C. Tsiolkas furent intéressantes et m’ont permises de voir un peu plus clair dans son récit La Gifle, mais je ressors avec plus de questions que de réponses sur ce qu’est l’écriture australienne. Je n’avais pas jusqu’à maintenant pris en compte le fait que l’Australie moderne s’est formée grâce à des influences du monde entier.
Je trouve cela très intéressant de penser que la littérature australienne est multiculturelle et prend ces racines en 1788 avec les premiers colons anglais, mais appartient désormais également aux aborigènes et aux immigrants du 19e siècle et leurs enfants.
C’est sans doute un sujet sans fin que de vouloir définir l’écriture australienne (au même titre que l’écriture « féminine »), mais j’espère quand même trouver quelques réponses au cours de mes lectures.
En savoir plus : http://www.antipodesfestival.com.au
Du 15 au 17 Juin 2012, The Wheeler Centre